Les Français cherchent souvent à optimiser leur épargne. Pourtant, tous les comptes ne sont pas exonérés de taxes. Face à la diversité des produits d’épargne, vous devez savoir lesquels sont imposables.
Certains comptes comme le Livret A ou le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) offrent des avantages fiscaux. D’autres produits, tels que le Plan d’Épargne Logement (PEL) ou l’assurance-vie, peuvent être soumis à des prélèvements fiscaux selon certaines conditions. Connaître ces subtilités permet de faire des choix éclairés pour maximiser ses gains et minimiser les pertes.
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Plan de l'article
Les différents types de comptes épargne
Comptes épargne exonérés d’impôts
- Livret A : les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu.
- Livret Bleu : les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu.
- Livret d’épargne populaire (LEP) : les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu.
- Livret de développement durable et solidaire (LDDS) : les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu.
- Livret jeune : les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu.
- Plan Épargne Logement (PEL) : les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu.
- Compte Épargne Logement (CEL) : les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu.
- Plan d’épargne en actions (PEA) : les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu après 5 ans.
- Plan d’épargne retraite (PER) : les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu.
- Assurance vie : les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu après 8 ans.
- Plan d’épargne « avenir climat » (PEAC) : les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu.
Comptes épargne soumis à imposition
- Obligations et emprunts d’État : les revenus sont imposables.
- Obligations émises par des personnes morales de droit public : les revenus sont imposables.
- Comptes de dépôt et comptes à terme : les revenus sont imposables.
- Livrets bancaires fiscalisés : les revenus sont imposables.
- Bons du Trésor et bons de caisse : les revenus sont imposables.
- Titres de créances négociables : les revenus sont imposables.
- Parts de fonds communs de créance : les revenus sont imposables.
- Dividendes : les revenus sont imposables.
- Revenus mobiliers : les revenus sont imposables.
- Plus-values de cessions de valeurs mobilières : les revenus sont soumis à l’imposition.
Comment optimiser la fiscalité de votre épargne
Les revenus de certains placements sont imposables. Vous pouvez opter pour l’un des dispositifs d’imposition suivants : prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou barème de l’impôt sur le revenu. Le taux du PFU est de 30 %, incluant 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux. Les revenus mobiliers sont imposés selon votre tranche marginale d’imposition.
Le taux des prélèvements sociaux est de 17,2 %. La CSG et la CRDS constituent des parties des prélèvements sociaux. La tranche marginale d’imposition est utilisée pour le calcul de l’impôt sur le revenu selon le barème progressif. Un abattement de 40 % est applicable sur les dividendes sous certaines conditions. La déductibilité des frais et charges s’applique sous certaines conditions.
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Les comptes épargne exonérés d’impôts
Le paysage des comptes épargne exonérés d’impôts en France est diversifié. Parmi eux, le Livret A demeure le plus populaire. Les intérêts générés par ce livret sont totalement exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. Ce placement s’adresse à tous et bénéficie d’un plafond de dépôt de 22 950 euros pour les particuliers.
Le Livret Bleu, similaire au Livret A, offre les mêmes avantages fiscaux. Les intérêts sont aussi exonérés d’impôt sur le revenu, avec un plafond de dépôt identique.
Pour les ménages à revenus modestes, le Livret d’épargne populaire (LEP) constitue une option intéressante. Ses intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu et il offre un taux d’intérêt plus élevé que le Livret A. Le plafond de dépôt est fixé à 7 700 euros.
Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) se distingue par son objectif éthique. Les intérêts ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu, et le plafond de dépôt est de 12 000 euros. Ce livret soutient les projets de développement durable.
Pour les jeunes de 12 à 25 ans, le Livret jeune présente des avantages fiscaux similaires. Les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu et le plafond de dépôt est de 1 600 euros.
Les Plans Épargne Logement (PEL) et Comptes Épargne Logement (CEL) offrent aussi des exonérations fiscales intéressantes. Les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu pour les PEL ouverts avant 2018, et le plafond de dépôt pour le PEL est de 61 200 euros.
Les Plans d’épargne en actions (PEA), Plans d’épargne retraite (PER) et l’Assurance vie bénéficient d’exonérations d’impôt sur le revenu sous certaines conditions. Les PEA après 5 ans, les PER, et les assurances vies après 8 ans offrent une fiscalité allégée, rendant ces placements attractifs pour les investisseurs à long terme.
Les comptes épargne soumis à imposition
Les comptes épargne soumis à imposition sont nombreux et variés. Contrairement aux livrets réglementés, les produits d’épargne bancaire dits ‘fiscalisés’ ne bénéficient d’aucune exonération d’impôts. Voici quelques exemples significatifs :
- Obligations et emprunts d’État : les revenus générés sont imposables.
- Comptes de dépôt et comptes à terme : les intérêts perçus sont soumis à l’impôt.
- Livrets bancaires fiscalisés : tous les intérêts sont imposables.
- Bons du Trésor et bons de caisse : ces placements sont aussi soumis à l’imposition.
Les titres de créances et les revenus mobiliers
Les titres de créances négociables et les parts de fonds communs de créance sont aussi soumis à imposition. Les revenus de ces placements sont intégrés dans le revenu imposable et soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %. Ce taux inclut 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux.
Les dividendes et autres revenus mobiliers sont imposables. Les contribuables peuvent opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu ou le PFU. Les plus-values de cessions de valeurs mobilières sont aussi soumises à l’imposition, avec une possibilité d’abattement sous certaines conditions.
Type de placement | Imposition |
---|---|
Obligations d’État | Imposable |
Comptes de dépôt | Imposable |
Livrets bancaires fiscalisés | Imposable |
Bons du Trésor | Imposable |
Dividendes | Imposable |
La fiscalité des comptes épargne non réglementés impose une vigilance accrue. Le choix du placement doit tenir compte des implications fiscales pour optimiser le rendement net.
Comment optimiser la fiscalité de votre épargne
Pour optimiser la fiscalité de votre épargne, commencez par utiliser les produits d’épargne exonérés d’impôts. Les livrets réglementés comme le Livret A, le Livret d’épargne populaire (LEP), et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) offrent une exonération totale des intérêts sur l’impôt sur le revenu. Maximisez les plafonds de ces livrets avant de diversifier vos placements.
Les options fiscales à privilégier
Si vos besoins d’épargne dépassent les plafonds des livrets réglementés, envisagez d’autres produits comme l’Assurance vie et le Plan d’épargne en actions (PEA). Les intérêts de l’assurance vie bénéficient d’une exonération après 8 ans, tandis que ceux du PEA sont exonérés après 5 ans. Ces dispositifs offrent une optimisation fiscale sur le long terme.
- Assurance vie : exonération après 8 ans.
- PEA : exonération après 5 ans.
Choisir entre PFU et barème progressif
Pour les revenus de vos placements fiscalisés, vous avez le choix entre le Prélèvement forfaitaire unique (PFU) et le barème progressif de l’impôt sur le revenu. Le PFU est fixé à 30 %, incluant 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux. Cette option est souvent avantageuse pour les contribuables aux tranches marginales élevées.
Option | Taux |
---|---|
PFU | 30 % |
Barème progressif | Selon votre tranche marginale |
Pour les dividendes, l’abattement de 40 % est applicable sous certaines conditions. Pensez aussi à la déductibilité des frais et charges, qui peut alléger votre facture fiscale.